Suite à la victoire de Vitality aux Masters d’Austin, Dan « apEX » Madesclaire a accepté de revenir sur cet événement et le parcours de son équipe. Capitaine heureux, comblé, ce dernier a beaucoup apprécié l’atmosphère bouillante dans laquelle cet événement s’est produit.
D’ailleurs, la tension était palpable. En effet, la finale a très mal débuté, avec une défaite sévère sur Mirage (5-13) face à un public américain peu encourageant.
« On a tellement bossé tous ensemble. Je suis tellement heureux qu’on ait réussi à revenir après cette première map catastrophique. Mais c’est ce qu’on s’est dit entre nous : cette année, ça nous est déjà arrivé de perdre la première carte en finale, et on savait qu’on pouvait revenir »
Une gestion émotionnelle repensée
Âgé de 31 ans, apEX assume désormais sans sourciller son rôle de “méchant”. Cette hostilité, il a décidé d’en faire une force sur laquelle se baser pour assumer ses responsabilités, celles d’un capitaine courage, sur lequel tout le monde peut se reposer.
« J’ai adoré jouer ici. J’adore être le méchant. J’adore que vous vouliez me baiser, en fait. J’aime quand les gens veulent me détester. Ça m’aide à rester focus ».
Cette expérience acquise lui a permis de rester assez serein, ce qui s’est d’ailleurs ensuite transposé à tout le reste de son équipe.
« Bien sûr que je gère mieux mes émotions aujourd’hui. C’était indispensable. Je suis quelqu’un de très émotif, donc dans les grands tournois, j’ai dû apprendre à devenir un vrai capitaine, pas seulement un IGL »
Il l’affirme d’ailleurs, apEX est désormais en capacité de guider ses coéquipiers sans jamais les déstabiliser par des réactions négatives.
Des choix stratégiques validés par les résultats
Cette nouvelle victoire se présente d’ores et déjà comme bien plus qu’un nouveau titre pour celui-ci. Il constitue également une réponse à ses détracteurs qui n’hésitent pas à remettre en cause son âge et ses choix d’équipe.
Le recrutement de ropz, en particulier, s’avère être une décision particulièrement judicieuse avec l’enchaînement de victoires ces derniers mois.
« Je suis désolé Magisk, mais ropz, c’est le meilleur move de tous les temps. Sept trophées en sept tournois, qu’est-ce que tu veux faire de plus ? »
Mais plus que les critiques, le capitaine français souhaite surtout remercier toutes les personnes qui sont derrière lui et la structure Vitality.
« Merci à tous ceux qui ont cru en nous, en moi, chez Vitality, quand ça allait mal. Après Chungai, on a eu un long appel. Il a cru en moi. Et bien sûr, on a eu Robin, donc ça a aidé aussi »
Le capitaine de Vitality a tenu aussi a rendre hommage aux fans français, l’organisation qui lui a maintenu sa confiance ainsi que ses proches, très engagés dans sa carrière… En espérant de nouveaux titres, à foison.
« Merci aux Français, évidemment. Aux Golden Hornets, ceux qui sont toujours derrière nous. Ce sont les meilleurs fans. Malheureusement, ils n’ont pas pu venir, ça coûte cher, mais ils étaient là à distance ».
