La publication des résultats du groupe Partouche a donné le sourire aux actionnaires. Et pour cause, l’un des leaders français des casinos vient de voir son bénéfice net exploser au cours du premier semestre 2025.
+ 80 % de bénéfice net sur le S1 2025
12,6 millions d’euros. C’est le bénéfice net réalisé par le groupe Partouche entre novembre 2024 et avril 2025. En très nette hausse par rapport à l’année précédente (7 millions d’euros), période durant laquelle le groupe avait été affecté par une charge fiscale lourde.
Si le bénéfice net a fortement progressé, le bénéfice brut d’exploitation (EBITDA) est lui aussi en hausse de 35 % par rapport à l’année précédente, se portant à 55,3 millions d’euros. Le résultat opérationnel courant (ROC) progresse également de 57 % dépassant les 24 millions d’euros.
Le groupe gère à présent 44 établissements, mais aussi 12 hôtels, des centres thermaux et plusieurs restaurants, employant au passage plus de 4 000 salariés.
🚀Sur cette période, le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 5,7 % pour atteindre 233,3 millions d’euros.
Des performances portées par une gestion très active
Cette forte progression des indicateurs de performance financière s’explique par une forte implication au développement et une restructuration des charges.
En janvier dernier, Partouche a ouvert son premier casino au Bénin. Le mois suivant, il rachetait 80 % de ses concurrents à Cannes. Selon les membres du directoire, les bonnes performances du semestre sont aussi à mettre au crédit du casino d’Aix-en-Provence qui a su entièrement restructurer ses charges.
Le groupe entend poursuivre sur cette lancée avec des investissements de rénovation prévus sur les casinos de La Tour-de-Salvagny, Cotonou et Vichy. En tout, le groupe devrait sortir plus de 7 millions d’euros sur ces trois sites. Des investissements que les membres du Directoire espèrent transformer rapidement en rentabilité.
Dans le même temps, Partouche mène des travaux d’ampleur dans un immeuble parisien fraîchement acquis Avenue de la Grande Armée à Paris. À terme, le groupe compte y placer son siège social.
Fabrice Paire, président du directoire du groupe précise que le bâtiment devrait être opérationnel début 2026. En attendant, cette acquisition continue de peser lourd sur les finances du groupe avec un endettement qui a plus que doublé en 1 an (de 81,2 millions à 172 millions d’euros).
